"Avec
L'Odyssée de Pierre, Thomas Badinot accomplit un
acte poétique majeur sur la recherche du père. C’est tout un univers de révolte
et de transgression que scande cette pièce résolument encrée dans le
fantastique sublimée par le conte revisité avec tact, qui fait de cette œuvre
de chair une perle de la plus belle eau."
L'Humanité
Hubert est mort. Son fils, complètement dingue, part à la cave le chercher. Ses potes le suivent pour le raisonner mais lui riposte qu'il veut jouer à l'Odyssée. Et puis quoi encore ! Pour retrouver Ulysse, mon père dit-il. Car je suis Télémaque à présent. J'y vais : "Qui m'aime me suive!" ponctue-t-il fièrement. "Mais bien sûr! Nous te suivons" lui répondent ses meilleurs amis. Farce tragique décadente, il s’agit de traverser ici une Odyssée contemporaine en bouleversant l’ordre des choses, passant de longues tirades à de courtes répliques, de I. Stravinsky à F. Karlbrenner et d’un classicisme figé à un modernisme électrique, métaphore d’une course névrotique guidée par un standard d’E. Presley, où l’expression «Dance Theater» prend tout son sens.
Gilet de sauvetage conseillé!
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